Cécile A. Holdban

Cécile A.HoldbanHongroise d’origine, née en 1974 à Stuttgart, après une enfance en France, Cécile A. Holdban décide à l’adolescence de poursuivre sa scolarité dans un internat hongrois, dans la campagne bavaroise dont elle conserve la nostalgie. Elle compose à cette époque ses premiers poèmes en hongrois, sa langue maternelle qui l’a bercée à travers chants et poésies que lui contaient sa mère et sa grand-mère.
Elle suit, pendant quatre ans, aux Langues orientales, des études de linguistique au cours desquelles elle s’initie à la civilisation finlandaise et au quechua, et surtout, entreprend ses premières traductions du poète hongrois Weöres Sándor.
Sensible aux arcanes de la nature, cette passionnée de botanique est aussi une grande voyageuse dans l’âme, dont les itinérances l’ont conduite en Europe de l’Est, en Amérique du Sud et en Asie.
En 2011, Angèle Paoli, la créatrice du site « Terres de Femmes », publie pour la première fois un de ses poèmes. En 2012, elle publie un premier recueil aux éditions L’Échappée Belle, Ciel passager, que suivra un recueil de haïkus en 2013, aux éditions La Part Commune, Un nid dans les ronces.
En 2014, elle traduit une anthologie de Jószef Attila, avec Francis Combes et Georges Kassai, aux éditions Le Temps des Cerises, Le Mendiant de la beauté, ainsi qu’un recueil de textes inédits de Karinthy Frigyes aux éditions du Sonneur, Tous sports confondus.
Actuellement, elle prépare un volume consacré à Weöres Sándor pour la collection de poésie « Orphée » aux éditions de La Différence. Elle prépare aussi une anthologie de Janet Frame, poète et écrivain néo-zélandaise. Depuis 2015, elle codirige la revue de poésie « Ce qui reste ». Depuis 2013, elle a publié poèmes, textes et traductions dans de nombreuses revues (Thauma, Europe, Paysages écrits, La femelle du requin, Terres de femmes, Recours au poème…). Elle a publié en 2016 Poèmes d’après suivi de La Route du sel aux éditions Arfuyen. En juin 2016, lors du 34e Marché de la poésie à Paris Saint Sulpice, elle reçoit le Prix A. Ribot pour son engagement et son œuvre poétique.

Une robe couleur de jour, poèmes en français et en hongrois, avec les aquarelles de Catherine Sourdillon, paraît aux éditions de la Lune bleue en juin 2016.