Daniel Py, avec les gravures de Vincent Rougier
éditions de la Lune bleue, septembre 2011
N’est-il pas intéressant de lire des poèmes plus longs d’un auteur dont on connaît les brefs, ou haïkus ? Oui, il est des haïjins qui peuvent échapper au genre :
vert tapis de paillettes sur l’eau
où dort un seau cassé
gît la mousse des heures
à chaque instant
mâche longuement
quelque tendresse
Ah ! Se vautrer dans la métaphore ! Les gravures de Vincent Rougier sont étranges, comme racines colorées qui traversent l’obscurité.
Jean Antonini, GONG, revue francophone de haïku (janvier-mars 2012, n°34)