De Mérédith Le Dez
avec les gravures de Chantal Gouesbet (mars 2016, épuisé)
Fougueux destrier, surgi on ne sait d’où, tu as traversé d’un bond l’espace dans un tumulte fulgurant.
Un masque de poussière dissimulait ton visage. Le lecteur a eu à peine le temps de lever les yeux de son livre, que déjà tu avais disparu sur l’horizon.
Ainsi s’installaient autrefois les « grandes vacances »! Le rêve a un peu rétréci mais il sollicite encore le lecteur distrait, il suffirait de se laisser faire…
À lire ces mots de femme, je sens craquer mille et une barrières! « La chanson de l’air tremble sur ma robe » tandis qu’à l’ultime page du recueil, la vague verte du graveur balaye toute retenue!!!
http://lintula94.blogspot.com/2020/07/meredith-le-dez-le-destrier-du-temps.html
Roselyne Fritel, « Le Temps bleu », 27 septembre 2020