Soizic Michelot est née en France en 1978.
Premiers souvenirs d’enfance marqués par la prise de conscience de l’espace et du temps. Observation des étoiles, du mouvement de l’eau, de l’apparition et de la disparition des nuages… Obnubilée par le thème du temps, de la mémoire et de l’oubli.
Elle étudie les lettres modernes puis le cinéma à Paris. Découvre les haïkus et le cinéma de Chris Marker. Dans le film « Sans Soleil » il dira : « après quelques tours du monde, seule la banalité des choses m’intéresse encore ».
Attirée par la vie érémitique depuis l’enfance, par l’expérience de l’instant et de la répétition ; elle vit trois ans en retraite stricte dans un ermitage monastique. Solitude, méditation, plein et vide, temps et intemporalité, lointain et proche, « impossibilité de parler et impossibilité de se taire ».
Elle publie en 2010 son premier recueil de haïkus à la Part Commune Petits chants de la pluie et du beau temps et participe à plusieurs anthologies de textes courts (dont Seulement l’écho, La Part commune, 2010, La Valise entr’ouverte, Unicité, 2010 et D’une fleur à l’autre, la Lune bleue, 2012). Expose en Bourgogne, en Bretagne et à Paris. Elle poursuit depuis une activité artistique polymorphe, alliant recherche plastique et textes, images et sons, mémoire personnelle et mémoire collective, toujours autour du thème du temps.
Lunaison est le 20e livre du catalogue de la lune bleue paru en 2013 : ses haïkus sont accompagnés des aquarelles d’Alexandra Topalian.
Je vous invite à aller voir son site : http://www.soizic-michelot.fr/
et son blog : http://soizic-michelot.blogspot.fr/