Nous sommes pas moins de vingt-sept à tourner autour de deux œuvres de LaOdina, à l’invitation de Lydia Padellec, des éditions de la Lune Bleue, et de l’association des Trouées Poétiques.
Vingt-sept femmes et hommes d’horizons on ne peut plus différents – éloignés mais pas opposés, bien au contraire –, situant, exprimant, nommant l’arrière-scène de ces deux peintures sobres, chaudes, intimes – captations du réel, de la « vraie vie. »
Autrices et auteurs qui scrutent ce mystère antédiluvien du miroir, voit-on ou est-on vu ? Car il s’agit plus d’un miroir que d’une fenêtre, dans le fond, une fenêtre dirige vers l’extérieur ; là, tout est intérieur.
Ou bien est-ce cela, une fenêtre, une direction vers soi ; de même qu’un jardin est intime autant qu’à la vue du monde… et les mots qu’on extraie d’une peinture, ne sont-ils pas là aussi miroirs, plus que fenêtres ?
Vincent Motard-Avargues, sur Si peu tout, 22 mars 2022