Au miroir des mots

Au miroir des motsLionel Ray,
avec les peintures de Lydia Padellec
(décembre 2012) épuisé – sauf TDT (60€)

Extrait :

V

Visage d’ombre et de cendre
usé de tristesse           détruit.

Tu parlais d’un voyage
d’un grand oiseau blessé
ce n’était que la page
et son panache de fumée.

Regarde au miroir des phrases
chambre d’échos
les mots anciens
les blessures de l’eau
le retour des heures
la nuit           la douleur.

**

La ballade du phenix

La ballade du phénixAurélia Lassaque (poèmes en français et occitan),
avec les dessins de Eric Meyer
(octobre 2012) épuisé – sauf TDT (60€)

Extrait :

Nues sous la lune
Les cheminées adressent
Un nouveau chant aux astres
Dans la langue des phénix.
*
Nusas sota la luna
Las chiminièras adreiçan
Als astres un cant novèl
Dins la lenga dels fenixes.
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L’homme qui fermait les yeux

L'homme qui fermait les yeuxMarc Delouze

avec les aquarelles de Marc Giai-Miniet
(mars 2012 – épuisé sauf TDT)

Extrait :

l’homme qui fermait les yeux ouvre la bouche
et la parole qui s’en échappe est un gros scarabée
qui tremble
balbutie
bafouille
tant ne parlait jusqu’à ce jour
qu’avec ses rêves
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Cloison à coulisse

Cloison à coulisseEva-Maria Berg (poèmes en allemand et français)

Avec les portraits d’Eva Largo
(mars 2012 – épuisé sauf TDT)

Extrait :

noch schlägt
die tür bevor
sie ins schloss
fällt und wind
einsperrt
*
la porte bat
encore avant
de se fermer
et d’enclore
le vent
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En passant

En passantGérard Noiret
avec les peintures/collages de Lydia Padellec
(décembre 2011)

Extrait :

Poignante et balbutiante
La découverte
Un jour anniversaire
D’une correction inconnue
D’un souffle pas encore sec
Au coeur
De l’exemplaire dédicacé
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Cités d’oiseaux

Cités d'oiseauxCécile Oumhani

Avec les monotypes de Luce Guilbaud
(décembre 2011) épuisé – sauf TDT (60€)

Extrait :

Sans faim ni sommeil
pour taire leur chant
ils ajustent les cordes
aux violons des orchestres
et perchés le soir à leurs pupitres
donnent le la
à des musiciens égarés
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Indéfinitif présent

Indéfinitif présentMario Urbanet

avec les aquarelles d’Alexandrine Lang
(avril 2011) épuisé – sauf TDT (60€)

Extrait :

l’image du vol d’une mouette
sur la peau ridée de l’étang
c’est mon amour qui se reflète
frêle et léger autant que vent
une libellule vole ce rêve flou

l’enferme dans son gilet bleu fluo
et de ses ailes mille fois battantes
l’emporte au loin vive et lente
ainsi vit et se transforme l’irréel
fond de teint poudre et rimmel

furtif instant vêtu d’éphéméride
mon amour n’aura jamais de rides

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