Née en Belgique, Cécile Oumhani a grandi entre les langues et entre les lieux. D’abord à mi-chemin entre les mondes anglophones et francophones, elle a ensuite développé des liens privilégiés avec la Tunisie, qui a inspiré plusieurs de ses romans et certains de ses poèmes. Elle participe à des rencontres et des festivals en France et à l’étranger. A ces occasions, des sélections de ses poèmes ont été traduits en albanais, roumain, bulgare, espagnol, croate, serbe… Elle a participé à plusieurs anthologies poétiques dont dernièrement Ecrire et peindre au-dessus de la nuit des mots, Voix d’encre, 2010 ; 11 9/Web Streaming Poetry, anthologie plurilingue, Belgrade, Supernova éditions, 2010 ; Nous la multitude, Le Temps des Cerises, janvier 2011. Elle a aussi publié une anthologie de poèmes de femmes : Côté femmes : d’un poème l’autre, poèmes réunis avec la collaboration de Zineb Laouedj, éditions Espaces libres à Alger, en 2010.
Ses recueils : A l’abside des hêtres, Centre Froissart, 1995 ; Loin de l’envol de la palombe, La Bartavelle, 1996 ; Vers Lisbonne, promenade déclive, Encres Vives, 1997 ; Des sentiers pour l’absence, Le Bruit des Autres, 1998 ; Chant d’herbe vive, poèmes, avec des dessins de Liliane-Eve Brendel, Voix d’Encre, 2003 ; Demeures de mots et de nuit, Voix d’Encre, 2005 ; Chant d’herbe vive et Demeures de mots et de nuit, traduction en russe par Elena Tounitskaïa, aux Editions Kommentarii à Moscou., 2008 ; Au miroir de nos pas, Encres Vives, 2008 ; Jeune femme à la terrasse, prose poétique, bilingue anglais-français, livre d’artiste avec trois originaux de Julius Balthasar, Al Manar, 2009 ; Temps solaire, avec des peintures de Myoung-Nam Kim, Voix d’encre, 2009 ; Los instantes silenciosos, poèmes traduits en espagnol par Rodolfo Hasler, chez Pen Press Ediciones, New York/Buenos Aires, 2009.
La Lune bleue a publié en 2011 Cités d’oiseaux, avec les monotypes de Luce Guilbaud.
Ses romans : Une odeur de henné, Paris-Méditerranée (Paris) et Alif (Tunis), 1999, Les racines du mandarinier, Paris-Méditerranée, 2001, Un jardin à La Marsa, Paris-Méditerranée, 2003, Les racines du mandarinier, traduction en croate de Mihaela Vekaric, Éditions Lvejak à Zagreb (Croatie)2007, Plus loin que la nuit, Éditions de l’Aube, 2007, Le Café d’Yllka, éditions Elyzad, 2008, (Prix littéraire européen de l’ADELF 2009), Les racines du mandarinier, traduction en serbe par Olivera Jezdimirovic, aux éditions Stylos Art à Novi Sad en octobre 2009, L’atelier des Stresor, à paraître aux éditions Elyzad début 2012.
Voici son site : https://cecileoumhani.wordpress.com/accueil/