Poète, membre de l’Académie Mallarmé, Claude Beausoleil, né en 1948 et mort le 24 juillet 2020 à Montréal, a publié plus de cinquante recueils de poésie depuis 1972. Il est également romancier (Fort Sauvage, Le Castor Astral/L’Hexagone, 1996 ; L’architecte des sentiments, Le Castor Astral, 2005) et essayiste (Oscar Wilde, pour l’amour du beau, Le Castor Astral, 2001).
Directeur de la revue de poésie Lèvres Urbaines qu’il a cofondée en 1983, Claude Beausoleil est également chroniqueur de poésie au Journal Le Devoir (1978 à 1985), à la revue Lettres québécoises (2003-2009), au journal La Presse (2001-2009). Il collabore à de nombreuses revues de poésie internationales. En tant que traducteur, il a préparé une anthologie de la poésie mexicaine contemporaine, Un siècle de poésie mexicaine (éd.Points/poésie, 2009) et traduit des poèmes de Garcia Lorca et de Xavier Villaurrutia. Son œuvre a été couronnée par de nombreux prix parmi lesquels le Prix Nelligan, le Grand Prix de la Poésie du Journal de Montréal, le Prix des Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire, le Prix de la poésie du 350ème anniversaire de la fondation de la ville de Montréal‚ et en France, le prix Georges Limbour. En 2009, il reçoit le prix de poésie Louise-Labé pour La Blessure du silence (éd.Caractères), le Prix Charles Vildrac de la SGDL en 2011 pour Black Billie (éd. Le Castor Astral) et en 2015, le Prix Hérédia de l’Académie Française pour Mystère Wilde (Ecrits des Forges).
Président du comité d’honneur de la Maison de la Poésie de Montréal, vice président de la Nouvelle Pléiade, membre des jurys du prix de poésie Max-Pol Fouchet, Grand Prix de la Poésie francophone Léopold Sedar Senghor et du prix Mallarmé, il est en 2011-2012, le premier poète à occuper la fonction de Poète de la Cité de Montréal.
Ses dernières parutions : De plus loin que le vent (Écrits des Forges, 2011), Amérikerouac (éd. Vincent Rougier, Ficelle, 2012), Mémoire de neige (Ecrits des Forges, 2013), Mystère Wilde (Écrits des Forges, 2014), Cette musique de Keats (Écrits des Forges, 2017), En un grand souffle noir (Écrits des Forges, 2019).
Bruissements d’origine est publié aux Editions de la Lune bleue en juin 2016, poèmes accompagnés des acryliques de Lydia Padellec.