La famille de son père, émigrée en France en 1929, parlait la langue du Frioul, celle de sa mère, le Français. L’occupation allemande, la Guerre d’Algérie, divers métiers et un fort engagement militant et citoyen lui ont appris l’essentiel sur la vie, mais les livres lui en ont dit les valeurs.

Il a quitté l’école à 14 ans, son instituteur, en lui ouvrant sa bibliothèque, lui inculqua la passion des mots. Elle lui est toujours vitale. Il s’efforce de la faire partager, par ses contes et sa poésie, dans les écoles, bibliothèques, lieux de spectacles, prisons, salons, etc.

Il écrit pour faire trace et participer, dans une infime mesure, à la grande ébullition des idées humaines. Il tente de découvrir comment fonctionne ce monde étrange où il vit. Il se fie au comportement de ses semblables, plus qu’à leurs croyances.

La poésie est pour lui, une nécessité qui lui permet d’intégrer l’existant, à l’existence. Les mots s’y arrangent, comme s’appareillent les pierres d’un édifice, pour au-delà de leur beauté, suggérer à coup sûr, le sens. Des thèmes le hantent, à dire absolument, pour signifier un parcours. Les mots ont besoin de la voix pour être.

Mario Urbanet a publié plusieurs livres de contes dont dernièrement : Contes d’Italie (Milan, 2009) ; Petits contes pour voyager et Petits contes dans le vent (Glénat, 2010) ; en poésie, publication en anthologies : Ailleurs (Printemps de Durcet, 2009) ; Carré comme une roue de vélo ( Touch’d’Auge et l’épi de seigle) ; La Poésie est dans La Rue (Le Temps des Cerises, 2008) ; Et si le Rouge n’existait pas (éditions Le temps des cerises, 2009) ;  Pour Haïti (éditions Desnel, 2010) ; Haïti haïcris (Corps Puce, 2010) ; Nous, la multitude (Le Temps des Cerises, 2011) ; Les poètes en Val d’hiver (éditions Corps Puce, 2011). Il a publié des recueils personnels : Mur de Sable – brûlures d’Algérie (Le Temps des Cerises, 2005) ; Lieux communs où l’on patiente (éditions Le Serpolet, 2009) ; La douleur des arbres (L’Amandier, 2009) poèmes sur des photographies de Patrice Leterrier.

La Lune bleue a publié Indéfinitif présent avec les aquarelles d’Alexandrine Lang, en 2011.

Son site : http://www.mario.urbanet.sitew.com